Public Project
Yvonne, the strength of a huge heart
and death.
Her work begins by recovering the body in one of the hospital rooms, then a journey through
the corridors and elevators to the basement where the morgue is located, she has to put the
body in the freezer and document all the person’s data, in the days next she needs to take care
of the body, almost like giving it back to life, so that her family can come and recover it.
The number of deaths is enormous, it is obliged to follow safety protocols, to have to use plas-
tic protections that are extremely hot and that she herself is not sure if they are protected or not,
if she is at risk of being infected or not, however the work needs to be done. this is hard work
psychologically, but just as hard on the physical level.
This was not always the work of Yvonne, she started as a saleswoman, tired of the problems of
the living world she preferred to start working in the world of the dead, a job that her mother
was already doing in Africa. She entered this world because she also wanted to be alone, not
having to deal with colleagues or the confusion of a normal day, she simply wanted to be alone.
She loves this job and for her it only makes sense to do this because she feels it is an important
job, if she does her job well it can help to ease the pain of families in these difficult times. “In
this work we see everything, it is necessary to do this with a lot of love, because the people
who are dead do not speak, they are like children, they do not speak and are trusting me to
take care of them, it is necessary to do this with dignity. I do not say that I am perfect at doing
this job, but I do with my philosophy, it is not for the money, I try to give people back their
dignity ”
Through the hands of Yvonne, all kinds of religions, Muslims, Jews, Catholics, Indians etc.
pass by and all the processes are different, for example by an African woman she is dressed in
her wedding dress, it is necessary to know how to adapt.
Yvonne is a woman full of strength, with a huge heart.
Yvonne est responsable de la morgue de cet hôpital. Elle travaille seule et fait le lien entre la vie et la mort.
Son travail commence par la récupération du corps dans l’une des chambres de l’hôpital puis un voyage commence à travers les couloirs et les ascenseurs jusqu’au sous-sol où se trouve la morgue. Elle doit déposer le corps dans une cellule réfrigérante et documenter toutes les données de la personne. Ensuite, elle doit réaliser la toilette mortuaire et prendre soin du corps afin de rendre le défunt le plus présentable possible à la famille.
Le nombre de décès est énorme, Yvonne est obligée de suivre les protocoles de sécurité et d’hygiène, utiliser des protections en plastique qui sont extrêmement chauds. Elle-même ne sait pas si elle est totalement protégée ou si elle risque d’être infectée ou pas, cependant le travail doit être fait. C’est un travail très difficile psycholog iquement ainsi que physiquement. Ceci na pas été toujours le travail d’Yvonne. Son parcours a commencé autant que vendeuse mais fatiguée des problèmes du monde vivant elle a préférait commencer à travailler dans le
monde des morts, un travail que sa mère faisait déjà en Afrique. Elle est entrée dans ce monde parce qu’elle voulait aussi être seule, ne pas avoir à faire face à des collègues ou à la confusion d’une journée normale de travail, elle voulait simplement être seule.
Elle aime son travail et à sons sens il est important, si elle le fait bien, cela peut aider à soulager la douleur des familles dans ces temps difficiles. «Dans ce travail on voit tout. Il faut le faire avec beaucoup d’amour car les gens qui sont morts ne parlent pas, ils sont comme des enfants, ils ne parlent pas et me font confiance pour que je puisse m’occuper d’eux. Il est nécessaire de le faire avec dignité. Je ne dis pas que je suis parfaite pour faire ce métier mais je le fais avec ma philosophie et ce n’est pas pour l’argent.
J’essaye de redonner aux gens leur dignité.»Toutes sortes de religions (l’islam, le judaïsme, le catholicisme, le bouddhisme, l’hindouisme,
etc…) passent par les mains d’Yvonne et chacun a un processus différent: par exemple une femme africaine est vêtue de sa robe de mariée. Il faut savoir comment procéder et s’adapter selon les croyances du défunt.
Son travail commence par la récupération du corps dans l’une des chambres de l’hôpital puis un voyage commence à travers les couloirs et les ascenseurs jusqu’au sous-sol où se trouve la morgue. Elle doit déposer le corps dans une cellule réfrigérante et documenter toutes les données de la personne. Ensuite, elle doit réaliser la toilette mortuaire et prendre soin du corps afin de rendre le défunt le plus présentable possible à la famille.
Le nombre de décès est énorme, Yvonne est obligée de suivre les protocoles de sécurité et d’hygiène, utiliser des protections en plastique qui sont extrêmement chauds. Elle-même ne sait pas si elle est totalement protégée ou si elle risque d’être infectée ou pas, cependant le travail doit être fait. C’est un travail très difficile psycholog iquement ainsi que physiquement. Ceci na pas été toujours le travail d’Yvonne. Son parcours a commencé autant que vendeuse mais fatiguée des problèmes du monde vivant elle a préférait commencer à travailler dans le
monde des morts, un travail que sa mère faisait déjà en Afrique. Elle est entrée dans ce monde parce qu’elle voulait aussi être seule, ne pas avoir à faire face à des collègues ou à la confusion d’une journée normale de travail, elle voulait simplement être seule.
Elle aime son travail et à sons sens il est important, si elle le fait bien, cela peut aider à soulager la douleur des familles dans ces temps difficiles. «Dans ce travail on voit tout. Il faut le faire avec beaucoup d’amour car les gens qui sont morts ne parlent pas, ils sont comme des enfants, ils ne parlent pas et me font confiance pour que je puisse m’occuper d’eux. Il est nécessaire de le faire avec dignité. Je ne dis pas que je suis parfaite pour faire ce métier mais je le fais avec ma philosophie et ce n’est pas pour l’argent.
J’essaye de redonner aux gens leur dignité.»Toutes sortes de religions (l’islam, le judaïsme, le catholicisme, le bouddhisme, l’hindouisme,
etc…) passent par les mains d’Yvonne et chacun a un processus différent: par exemple une femme africaine est vêtue de sa robe de mariée. Il faut savoir comment procéder et s’adapter selon les croyances du défunt.
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