DOLOR Y GLORIA
(2021)
Douleur et gloire. Ce qui se joue en ce moment à Lanzarote pourrait bien reprendre le titre du dernier film de Pedro Almodovar, qui a tourné sur ces terres.
La douleur d’une station balnéaire exsangue. Puerto del Carmen est l’un des symboles forts du tourisme de masse aux Canaries. Située juste à côté de l’aéroport, elle attire depuis les années 70 des hordes de touristes essentiellement britanniques et allemands. Aujourd’hui, la pandémie de Covid-19 l’a vidée de ses visiteurs. Seuls restent les résidents et quelques retraités étrangers, retirés sur ce caillou chaleureux une partie de l’année.
La gloire d’une petite enclave. Au pied d’une falaise vertigineuse, à l’extrême nord de l’île, Caleta de Famara est un paradis pour les riders du monde entier. Ici, la vie est rythmée par les marées et les sessions de surf, le Covid paraît bien loin. Les professionnels reconnaissent même que les affaires tournent plein pot depuis un an. Mieux qu’avant même, car les touristes sont en quête de nature, de sport et de vacances aux risques Covid limités. Le village surfe sur la vague avec succès et légèreté.
Douleur et gloire, un arrêt en images sur deux destinations séparées de 30 km seulement, l’une sinistrée par la crise sanitaire, l’autre avantagée.